Terreur nocturne ou cauchemar ?

Vous avez besoin d’aide pour identifier s’il s’agit d’une terreur nocturne ou d’un cauchemar ?! Suivez le guide !

« Nous faisons peur et nous le faisons bien » le slogan du dessin animé Monstre & Cie résume bien les deux situations vécues par l’enfant !

Carte d’identité de «Madame terreur nocturne».

Profil : éveil incomplet, le corps se réveille alors que le cerveau lui est profondément endormi !

Son nom scientifique : Parasomnie du sommeil lent profond.

Les signes distinctifs :

Le comportement : l’enfant hurle, assis sur son lit, les yeux grands ouverts, tout transpirant avec le cœur qui bat la chamade. Il peut aussi crier, se déplacer et raconter des choses incohérentes.

Consolable ? Inconsolable, bisous, câlin rien n’y fera.

Durée : De quelques secondes à quelques minutes.

Quand ? Survient en première partie de nuit, 1 à 3 heures après l’endormissement.

Fréquence : Un épisode unique par nuit.

Réveil ? Dès que l’enfant se réveille pour de vrai, le changement de comportement est immédiat un vrai nounours.

Des souvenirs ? Aucun souvenir le lendemain.

Prévalence : Concerne 37 % des enfants à 18 mois et 20 % à 30 mois, autant les filles que les garçons.

Causes ? Stress, fièvre, changement dans le quotidien, manque de sommeil, suppression de la sieste…

Dans les deux cas, vous et votre enfant vivez des émotions intenses !

Carte d’identité de «Monsieur cauchemar»

Profil : Un rêve horrible qui terrifie l’enfant.

Son nom scientifique : Parasomnie du sommeil paradoxal.

Les signes distinctifs :

Le comportement : l’enfant se met à hurler ou à pleurer après le rêve, une fois qu’il est complètement réveillé.

Consolable ? L’enfant est consolable (contrairement à la terreur nocturne.)

Durée : Une fois consolé, l’enfant se calme rapidement.

Quand ? Survient en deuxième partie de nuit, en phase de sommeil paradoxal (une phase ou le cerveau est quasiment aussi actif que s’il était réveillé.)

Fréquence : Variable selon les enfants.

Des souvenirs ? L’enfant peut se souvenir de son cauchemar le lendemain matin.

Prévalence : Concerne les enfants un peu plus âgés, 50% des enfants de 3 à 8 ans.

Causes ? Stress, anxiété, privation de sommeil, traumatismes… changement dans le quotidien ou événement insécurisant vécu dans la journée.

©Tous droits réservés à Cassandra Wogenstahl.